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Animation de la vie politique nationale

Quand l'ennui s'installe au sein des partis

Depuis la fin des élections, l'animation de la vie politique du pays tourne au ralenti. Les partis politiques ne sont plus en ébullition ni visibles sur le terrain. Du côté de la mouvance comme celui de l'opposition, plus d'activité politique entrant dans le cadre du rôle des partis. Comme si les partis politiques ne se créent que seulement pour les ambitions électorales. Les différents leaders politiques du pays ne sont plus actifs sur le terrain.

Du côté de la mouvance la victoire acquise fait languir et faire reposer en absence de tout enjeu immédiat. Le camp de l'opposition quant à lui végète dans le stoppeur depuis la désillusion aux élections. Des rentrées politiques ont été annoncées ainsi que des universités de vacances, mais visiblement, rien ne bougent. Les forces politiques du pays sont aux arrêts.
Cette relaxation qui s'observe est certainement liée à la recomposition de la classe politique nationale. La nouvelle reconfiguration faire remarquer un phénomène. Depuis que le président Boni Yayi a réussi une brillante réélection, il devient le seul pôle d'attraction et d'intérêt du moment.
Ce qui au demeurant, fait basculer la conviction de la quasi-totalité des acteurs politiques à l'exception de quelques uns de la coalition Un. Ils rament tous vers le camp de la mouvance. Dans ce schéma de rejoindre la barque Yayi il n'y a plus rien à espérer si ce n'est que la soumission. Dans une telle condition il est normal que les partis politiques manquent d'activité. L'Un opposante au régime, et sensée animer la vie politique du pays se résous aussi au silence. D'où l'ennui généralisé.

L'Option Infos du 18/08/2011