Candidature du Bénin à la Présidence de la Cedeao: le faux combat de Compaoré
Candidature du Bénin à la Présidence de la Cedeao
Le faux combat de Compaoré
Le poste de président de la Commission permanente de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) revient de droit au Bénin. Ni plus, ni moins. Tous les Etats sérieux de l'espace s'accordent à le reconnaître et sont prêts à soutenir la candidature béninoise. Mais le président Burkinabè, le très contesté Blaise Compaoré, fait feu de tout bois pour tenter de remettre en cause cet acquis.
Depuis le dernier sommet extraordinaire des Chefs d'Etat et de gouvernement de la Ceadeao, il s'est lancé dans un faux combat dans le vil dessein d'arracher ce prestigieux poste à notre pays. Heureusement que ce combat est déjà perdu à l'avance. Face à la presse nationale vendredi dernier, le ministre des affaires étrangères, Arifari Bako, a donné plus de précisions sur ce différend diplomatique qui oppose inutilement le Bénin au Burkina Faso, du fait de l'entêtement de Compaoré à respecter les textes.
Pour le Ministre, ce litige est né du fait que le Burkina-Faso ne veut pas se conformer aux textes et même aux critères d'éligibilité qui positionnent le Bénin comme le réel et légitime joker pour occuper le fauteuil de la présidence de la Commission de la Cedeao. A en croire l'autorité, des critères consensuellement admis par les Etats membres ont été définis à savoir, entre autres, la transparence, le principe de l'ordre alphabétique, la prévisibilité et le fait d'être à jour vis-à-vis des cotisations.
Des critères que le Bénin respecte à la lettre. Mieux, il n'occupe plus la direction d'une institution de la Cedeao depuis le départ de Christian Adovèlandé de la tête de la BIDC. Alors que le Burkina-Faso occupe encore le poste de la vice-présidence de la Commission de la Cedeao.
Ce qui est en violation des textes. Dans cette double situation, le Ministre s'étonne alors du jusqu'auboutisme des autorités Burkinabe qui ne veulent pas admettre que la présidence de ladite commission revienne au Bénin. Pour la résolution du litige, il a précisé que le président nigérian Goodluck Jonathan a été mandaté pour rencontrer les différentes parties pour une sortie de crise au plus tard le mois de décembre prochain. «Le Bénin défendra jusqu'au bout sa candidature», prévient Arifari Bako.
L'Option Infos du 24/10/2011
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