Zone d'exclusion aérienne en Somalie
Le président ougandais Yoweri Museveni a renouvelé jeudi son appel à une zone d'exclusion aérienne en Somalie dans le but de freiner l'afflux d'armes dans ce pays déchiré par la guerre.
M. Museveni a dit à l'ouverture de la 19e réunion du Groupe international de contact pour la Somalie que en dépit des appels pour l'imposition de la zone d'exclusion aérienne, aucune action n'a été prise par la communauté internationale.
M. Museveni a lancé un appel similaire au Conseil de sécurité des Nations Unies en octobre.
"Nous avions demandé une zone d'exclusion aérienne et navale il y a longtemps. Ces demandes restent en suspens. La communauté internationale devrait fournir l'assistance nécessaire", a-t-il déclaré devant plus de 300 délégués, y compris le président somalien, Cheikh Sharif Cheikh Ahmed.
Il a indiqué que l'espace aérien devrait plutôt être utilisé pour des bombardements aériens des militants et le réapprovisionnement des troupes de l'Union africaine.
L'Ouganda et le Burundi comptent plus de 9.000 soldats déployés en Somalie dans le cadre du mandat de l'Union africaine.
Selon les responsables de la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), le gouvernement somalien et l'AMISOM contrôlent désormais plus de 60% de la capitale somalienne, Mogadiscio.
Xinhuanet du 03/06/2011
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