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Pourquoi il y a autant de morts célèbres en 2016

2016 sera-t-elle l'année de l'hécatombe de célébrités? Les nécrologies pleuvent depuis janvier. Un phénomène naturel et explicable, pointe la BBC.

 

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© Montage Sipa/Reuters Pourquoi il y a autant de morts célèbres en 2016

Il y a eu Michel Delpech et Michel Galabru. Puis le chef d'orchestre Pierre Boulez. Puis David Bowie. Puis René Angelil, Michel Tournier, Maurice White, Ettore Scola, Prince... Depuis janvier 2016, les disparitions célèbres se suivent à un rythme soutenu. Mais qu'a-t-on fait au Bon Dieu pour provoquer une pareille hécatombe? La BBC s'est penchée sur le sujet.

Selon la radio-télévision britannique, le nombre de nécrologies publiées chez elle a bien augmenté de manière significative en 2016 : vingt-quatre articles retraçant la vie d'une célébrité après son décès ont déjà été publiés en 2016, contre 12 pour toute l'année 2015 ou encore 5 en 2012. Une augmentation visible chez d'autres médias britanniques, comme le Daily Telegraph, note la BBC.

Génération papy-boom

Outre la base de données de nécrologies de la BBC qui s'étoffe petit à petit, augmentant mécaniquement le nombre de papiers publiables, il existe bel et bien un effet 2016 sur les décès de personnalités célèbres, explique Nick Serpell, le journaliste en charge des nécrologies à la BBC. Et il a deux explications.

La génération qui s'éteint petit à petit est celle du baby-boom, née entre 1942 et 1975. Ils ont désormais entre 40 et... 73 ans. En France, les 60-69 ans ont un taux de décès de 10,8 pour 1000 personnes, et cela grimpe à 20,6 pour les 70-79 ans, indiquent les données les plus récentes de l'Ined (2012). Dans les décès notables de 2016, plusieurs appartenaient à ces classes d'âge, notamment Michel Delpech, Alan Rickman et David Bowie (69 ans tous les trois), ou René Angelil (73 ans). 

Les célébrités se multiplient

Autre facteur selon le journaliste de la BBC : nous connaissons beaucoup plus de gens célèbres qu'avant - notamment grâce à la plus grande circulation de l'information et ses caisses de résonance, les réseaux sociaux. Ainsi, le JDD a signalé la mort de l'acteur britannique Alan Rickman en janvier 2016, chose qu'un quotidien français n'eût peut-être pas fait dans les années 80.

Deux explications qui semblent indiquer que ce n'est pas près de s'arrêter : en France, les 65 ans et plus représentent 19% de la population. Dans les dix années à venir, les plus âgés des baby-boomers vont atteindre les 80 ans et nous risquons de pleurer nos célébrités disparues de plus en plus souvent.

 

Source: msn.fr



25/04/2016
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